mardi 11 décembre 2007
Les touristes de l'humanitaire
Aujourd'hui, l'humanitaire est un métier.Il existe des formations, des diplomes et ceux qui font l'humanitaire aujourd'hui sont des professionels expérimentés. Fini le temps des héros qui se lancent dans l'aventure humanitaire! Un nouveau terme est né pour caractériser les amateurs: le tourisme humanitaire.L'humanitaire change de visage donc, et plus encore , connaît une véritable crise. Des problèmes se posent: une neutralité difficile, une dissociation d'avec la politique peu évidente, les effets pervers de l'aide internationale, bref, l'humanitaire fait face a de nombreux dilemmes.Mais la question aujourd'hui est: le tourisme humanitaire, oui ou non?
Les chantiers internationaux de volontairesAujourd'hui, l'humanitaire est plus en vogue que jamais. Est ce un réveil des consciences? Un sentiment de culpabilité? Le besoin de se donner bonne conscience ou une réelle envie d'aider?Quoi qu'il en soit, les ONG et autres associations ou fondations fleurissent. Les chantiers internationaux de volontaires sont nombreux . Le "Partir utile" tente de plus en plus de personnes et beaucoup de jeunes.
Parlons en, des chantiers internationaux de volontaires, ces micro-missions humanitaires accessibles à tous. Les motivations qui reviennent souvent sont les suivantes : "je veux aider", "être utile", "faire quelque chose de bien". Ce qui est plûtot positif en soit, d'autant plus que ces camps peuvent être une expérience très enrichissante et formatrice.Apprendre a travailler ensemble, dans un but commun qui est celui d'aider son prochain est nécessairement positif. Se rendre dans un pays en voie de développement et cotoyer la misère fait assurément réfléchir le volontaire. Cependant, je me demande si finalement ces chantiers ne sont pas davantage profitables aux volontaires qu'aux gens qu'ils sont sensés aider.J'ai moi même participé par deux fois a des chantiers de ce type. Avant le départ, j'étais toujours très excitée et heureuse à l'idée de "partir utile" pendant mes vacances scolaires. Sur place, je prenais mon travail à coeur et je voulais vraiment faire quelque chose de bien, servir a améliorer des choses et à rendre le quotidien des locaux plus agréable. On faisait des jardins potagers, arrachait les mauvaises herbes, repeignait une école...Après le voyage, jétais fière de l'avoir fait. Puis ensuite , on oublie. Maintenant avec le recul, j'ai plutôt le sentiment d'avoir été tout sauf utile. Je trouve tout celà même absurde. Quoi, les mexicains ne sont-ils pas capables d'arracher les mauvaises herbes ou de repeindre leur école eux-mêmes? Ce travail là était-il vraiment utile? Sincérement je ne crois pas... Celà dit, tous les chantiers ne se ressemblent pas. Peut être en existe t-il certains qui sont véritablement utiles? Mais mon avis est qu'il s'agit plutôt de "tourisme humanitaire".
Le tourisme humanitaire
C'est une amusante expression, un peu paradoxale même. Car a priori faire de l'humanitaire n'a rien a voir avec le fait de faire du tourisme. Quand on est volontaire dans un pays en devellopement pour une mission humanitaire, on travaille, on ne s'amuse pas. Il y'a les notions de sérieux et de rigueur dans l'humanitaire que l'on ne retrouve pas dans le tourisme. Le tourisme c'est les vacances, la détente, la découverte, le "fun", et ça n'a donc rien à voir. Le tourisme humanitaire emprunte ainsi des caractéristiques des deux côtés: il s'agit d'une part, d'un temps de vacances qui va être utilisé a des fins utiles, mais un temps très limité et qui ne permette pas une vraie action. Il s'agit d'aller à la rencontre de la misère, des populations défavorisées, pour se rendre compte et sans doute pour aider, mais surtout par curiosité. La pauvreté est le nouvel exotisme des temps modernes! C'est ce qui est souvent reproché aux touristes de l'humanitaire: "ce sont des personnes en mal d'exotisme, qui veulent se donner bonne conscience et impressioner", "des gens qui partent en vacances et se disent pourquoi pas faire un truc utile cet été?" alors qu'ils n'ont aucune compétence particulière, ou formation et expérience dans le domaine de l'humaniataire, et ni vraiment de réel pouvoir d'action en raison d'un temps très limité. Les touristes de l'humanitaire sont donc vus plus ou moins comme des "pollueurs" , des élements indésirables du monde de l'humanitaire.
Pourtant, il y'a bien du positif , même dans le tourisme humanitaire! En effet, ce type de tourisme permet aux gens de se confronter à certaines difficultés de la vie qu'ils ne rencontrent pas chez eux, et à défaut d'être vraiment utiles, ils aprennent. Comme je l'ai dit plus tôt au sujet des chantiers internationaux de volontaires, une telle experience amène véritablement à la réflexion . C'est donc formateur et enrichissant que d'être un touriste de l'humanitaire, comme ça l'a été pour moi. Je ne ferai plus de chantiers c'est certain, mais je ne regrette pas d'en avoir fait pour en avoir appris certaines choses celon moi importantes. Alors après tout, du moment que les touristes de l'humanitaire sont aussi éco-touristes et respectent aussi bien l'environement que les populations locales, pourquoi les dissuader de partir en quête d'enrichissement? Il s'agit certes malgré tout d'un acte égoïste, car l'on part plus pour soi que pour les autres, mais c'est un égoïsme positif je pense.
A débattre....
Vous pouvez visiter ce lien d'une discussion sur ce thème sur le site de VoyageForum:
http://voyageforum.com/voyage/pourquoi_humanitaire_etranger_D102537/
Les chantiers internationaux de volontairesAujourd'hui, l'humanitaire est plus en vogue que jamais. Est ce un réveil des consciences? Un sentiment de culpabilité? Le besoin de se donner bonne conscience ou une réelle envie d'aider?Quoi qu'il en soit, les ONG et autres associations ou fondations fleurissent. Les chantiers internationaux de volontaires sont nombreux . Le "Partir utile" tente de plus en plus de personnes et beaucoup de jeunes.
Parlons en, des chantiers internationaux de volontaires, ces micro-missions humanitaires accessibles à tous. Les motivations qui reviennent souvent sont les suivantes : "je veux aider", "être utile", "faire quelque chose de bien". Ce qui est plûtot positif en soit, d'autant plus que ces camps peuvent être une expérience très enrichissante et formatrice.Apprendre a travailler ensemble, dans un but commun qui est celui d'aider son prochain est nécessairement positif. Se rendre dans un pays en voie de développement et cotoyer la misère fait assurément réfléchir le volontaire. Cependant, je me demande si finalement ces chantiers ne sont pas davantage profitables aux volontaires qu'aux gens qu'ils sont sensés aider.J'ai moi même participé par deux fois a des chantiers de ce type. Avant le départ, j'étais toujours très excitée et heureuse à l'idée de "partir utile" pendant mes vacances scolaires. Sur place, je prenais mon travail à coeur et je voulais vraiment faire quelque chose de bien, servir a améliorer des choses et à rendre le quotidien des locaux plus agréable. On faisait des jardins potagers, arrachait les mauvaises herbes, repeignait une école...Après le voyage, jétais fière de l'avoir fait. Puis ensuite , on oublie. Maintenant avec le recul, j'ai plutôt le sentiment d'avoir été tout sauf utile. Je trouve tout celà même absurde. Quoi, les mexicains ne sont-ils pas capables d'arracher les mauvaises herbes ou de repeindre leur école eux-mêmes? Ce travail là était-il vraiment utile? Sincérement je ne crois pas... Celà dit, tous les chantiers ne se ressemblent pas. Peut être en existe t-il certains qui sont véritablement utiles? Mais mon avis est qu'il s'agit plutôt de "tourisme humanitaire".
Le tourisme humanitaire
C'est une amusante expression, un peu paradoxale même. Car a priori faire de l'humanitaire n'a rien a voir avec le fait de faire du tourisme. Quand on est volontaire dans un pays en devellopement pour une mission humanitaire, on travaille, on ne s'amuse pas. Il y'a les notions de sérieux et de rigueur dans l'humanitaire que l'on ne retrouve pas dans le tourisme. Le tourisme c'est les vacances, la détente, la découverte, le "fun", et ça n'a donc rien à voir. Le tourisme humanitaire emprunte ainsi des caractéristiques des deux côtés: il s'agit d'une part, d'un temps de vacances qui va être utilisé a des fins utiles, mais un temps très limité et qui ne permette pas une vraie action. Il s'agit d'aller à la rencontre de la misère, des populations défavorisées, pour se rendre compte et sans doute pour aider, mais surtout par curiosité. La pauvreté est le nouvel exotisme des temps modernes! C'est ce qui est souvent reproché aux touristes de l'humanitaire: "ce sont des personnes en mal d'exotisme, qui veulent se donner bonne conscience et impressioner", "des gens qui partent en vacances et se disent pourquoi pas faire un truc utile cet été?" alors qu'ils n'ont aucune compétence particulière, ou formation et expérience dans le domaine de l'humaniataire, et ni vraiment de réel pouvoir d'action en raison d'un temps très limité. Les touristes de l'humanitaire sont donc vus plus ou moins comme des "pollueurs" , des élements indésirables du monde de l'humanitaire.
Pourtant, il y'a bien du positif , même dans le tourisme humanitaire! En effet, ce type de tourisme permet aux gens de se confronter à certaines difficultés de la vie qu'ils ne rencontrent pas chez eux, et à défaut d'être vraiment utiles, ils aprennent. Comme je l'ai dit plus tôt au sujet des chantiers internationaux de volontaires, une telle experience amène véritablement à la réflexion . C'est donc formateur et enrichissant que d'être un touriste de l'humanitaire, comme ça l'a été pour moi. Je ne ferai plus de chantiers c'est certain, mais je ne regrette pas d'en avoir fait pour en avoir appris certaines choses celon moi importantes. Alors après tout, du moment que les touristes de l'humanitaire sont aussi éco-touristes et respectent aussi bien l'environement que les populations locales, pourquoi les dissuader de partir en quête d'enrichissement? Il s'agit certes malgré tout d'un acte égoïste, car l'on part plus pour soi que pour les autres, mais c'est un égoïsme positif je pense.
A débattre....
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1 commentaire:
Salut,
Nous sommes une Association Humanitaire de développement: Solidarité sans frontière, dénommée Centre de Formation des Enfants Démunis (C.F.E.D), de type loi 1901, apolitique et à but non lucratif, créée le 04 octobre 2002 et dont le Récépissé a été délivré le 20 septembre 2004 sur le numéro 2056/MISD-SG-DAPSC-DSC. Le Centre de Formation des Enfants Démunis (C.F.E.D) est un Centre d'accueil pour les enfants de la rue, enfants démunis et enfants handicapés: Hébergement, Scolarisation, Encadrement, Formation professionnelle, Soins sanitaires et Soutien alimentaire, Appui aux malades du Sida sont nos domaines d'Actions.
L'association vient en aide aux enfants ou jeunes déshérités du TOGO en leur offrant gratuitement l'apprentissage d'un métier.
CFED organise aussi des chantiers internationaux au Togo autour d’un projet d’intérêt général rentrant dans le cadre du développement communautaire à la base dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l'environnement. L’objectif est d’aider d’une part les zones les plus défavorisées à progresser sur le plan social, de promouvoir la formation professionnelle des jeunes déscolarisés pour leur réinsertion socioprofessionnelle et d’autre part de permettre la rencontre des jeunes de différentes cultures dans une dynamique de découverte volontaire des autres.
C’est ce que l’association vous convie à vivre en vous proposant de venir visiter son Centre, ses différents ateliers, de leur venir en aide en collaborant avec elle et surtout de participer à l’un de ses chantiers internationaux au Togo, l’Afrique en miniature, l’été prochain. Des volontaires et des animateurs locaux vous accompagneront tout l’été et vous feront découvrir les richesses culturelles du pays.
Le Personnel du CFED et tous les enfants démunis du centre vous remercient du choix de leur projet et comptent sur votre soutien tous azimuts.
Ainsi tu peux participer à l’un de nos projets en t’inscrivant à l’un des camps chantiers internationaux au TOGO.
Merci de ton aimable attention.
Unissons nos forces pour réduire les souffrances des autres.
MESSAN-ABBEY K. H. FREDERIC
Président Fondateur du C.F.E.D
BP : 60587 LOME - TOGO
TEL : (00228) 2212805 // 901 63 51
E-mail : cfedmg@yahoo.fr / cfed.mg@caramail.com
Site Internet : www.cfed.itgo.com
N.B : Pour toutes informations contactez notre site web : www.cfed.itgo.com ou écrivez nous à l'adresse suivante : cfedmg@yahoo.fr
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